Mes reflexions sur le mouvement municipal international

Giulio Dolchi- Ancien Maire d'Aoste et promoteur du Mouvement Municipal en Italie
Par Gian Paolo Morello, Secrétaire Général C.I.C.U. « Comitato Italiano Città Unite », Ancien Secrétaire Général de la FMCU 2001-2003
C’est à Giulio Dolchi que je dois mes premiers pas dans ce labyrinthe d’initiatives pour promouvoir et soutenir l’approche et la reconnaissance du mouvement municipaliste par la Communauté Internationale, par les organisations des Nations Unies. Giulio Dolchi ou « Dudo » (nom de bataille de maquisard pendant la Résistance) a été élu à partir de 1946 durant 24 ans à la commune d’Aoste et Maire communiste de la Ville entre 1954 et 1966. Il avait bâti en Italie, sur la base des objectifs soutenus par Jean Marie Bressand, un réseau de villes qui était la section italienne de la FMVJ (transformé plus tard en FMCU) et qui travaillais pour la réalisation d’«un monde où chacun parlerait sa langue et puis une autre, afin de créer, à la base, les conditions d’un monde où l’on s’entend». C’est à « Dudo » dont je veux ici célébrer la mémoire, que je dois le démarrage de mon expérience dans le monde des réseaux internationaux des gouvernements locaux.
Mes premiers pas pour comprendre ce monde m’ont ensuite porté à Lille en 1998 au XV° Congrès de la FMCU et ensuite à travailler à la réorganisation de la section italienne de la FMCU en travaillant avec la Présidente Mercedes Bresso (à l’époque Présidente de la Province de Turin). Comme Secrétaire Général de CICU j’ai participé au débat dans la FMCU pour le dialogue avec IULA et au montage de nouveaux projets de coopération pour la FMCU.
C’est en travaillant pour et avec Mercedes Bresso que j’ai eu mon vraie baptême et l’introduction dans la politique internationale jouée par des élus locaux. Au cours des trois années suivantes, j’ai travaillé côte à côte avec Jeremy Smith (à l’époque Secrétaire Général de IULA) pour réaliser les conditions de la fusion entre la FMCU et IULA et avec Metropolis, ce qui nous a conduits en 2004 à Paris à la réalisation du Congrès fondateur de la nouvelle organisation. Le début dans la nouvelle organisation était conditionné par les différences de langage politique et les origines de FMCU et IULA, par exemple l’organisation des sections régionales a produit plusieurs discussions. Le patrimoine historique de FMCU, fondé sur les jumelages et sur l’action directe des élus, nous avait poussés à bâtir les Commissions.
Je veux ici remercier toute l’ancienne équipe de la FMCU (dont une partie est encore engagée au sein de CGLU), ainsi que les amis de Cités Unies de France pour m’avoir aidé à conduire la tâche qui m’avait été confiée.
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