Les villes intermédiaires ne se définissent pas par leur poids démographique, mais par leur rôle dans le système urbain : elles fournissent des services à des usagers urbains comme ruraux; et offrent une diversité de prestations sociales, d’opportunités économiques et de services spécialisés, tels que les universités ou les industries, concentrant ainsi une offre d’emploi très diversifiée. Les villes intermédiaires jouent aussi un rôle croissant à l’échelle nationale et internationale dès lors que la majorité de la croissance urbaine a lieu dans ces villes. Il y a désormais plus de 9000 villes comptant plus de 50 000 habitants et environ 60% de la population urbaine vit dans des villes de moins d’1 million d’habitants.
Concernant les aspects économiques et financiers, ces villes correspondent aux échelles territoriales rencontrant à la fois le plus de difficultés dans l’accès et la gestion des financements et dans le même temps elles constituent l’échelle la plus appropriée pour mettre en œuvre des solutions innovantes et des mécanismes hybrides pour financer durablement le développement urbain et construire des territoires résilients et inclusifs.
Questions clés :
- Caractéristiques des villes intermédiaires : Quelles sont les particularités des villes intermédiaires ? Quels liens entretiennent-elles avec les territoires ruraux et les métropoles ?
- Les opportunités de la planification urbaine intégrée : Quel rôle la planification joue-t-elle dans le développement durable, intégré et résilient des territoires ?
- Les stratégies pour financer le développement urbain : Comment fournir et financer des services publics performants avec des ressources locales ? De quels soutiens bénéficient les villes intermédiaires au niveau institutionnel ?
- Organisations Internationales, associations, réseaux de villes : Quels réseaux, quels programmes peuvent soutenir leur développement et faire vivre la coopération entre les territoires intermédiaires ?